Zeta, les dangers du chatbot conversationnel

Je suis choqué. Et je pèse mes mots.

Zeta.


C’est le nom d’un chatbot conversationnel devenu plus populaire que TikTok et Instagram en Corée du Sud.

--> Un “ChatGPT de l’amour”.

Une IA conçue pour simuler une relation amoureuse.

Tu choisis ton partenaire virtuel : apparence, âge, personnalité, du “bad boy coréen” au “poète torturé".

💬 Tu discutes, tu partages ta journée, tu vis même des disputes parce que “tu ne lui as pas répondu assez vite”...

Et c’est terrifiant.

📊 En chiffres ?
→ 1 jeune sur 4 passe plus de 2h30 par jour sur l’application.
→ 900 000 utilisateurs actifs mensuels.
→ 9 utilisateurs sur 10 ont moins de 30 ans.

Et certains (beaucoup en réalité) finissent… amoureux de leur IA.

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Et là où j’ai trouvé ça glaçant…

C’est qu’ils ont tout prévu :

→ un “arc narratif” pour reproduire la vie réelle : rencontre, disputes, rupture, réconciliation.
→ la possibilité d’acheter des cadeaux à ton partenaire virtuel.
→ même des voyages virtuels !

→ Plus tu es attaché, plus tu payes…

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Alors oui, on peut se dire : “C’est bien, ça aide les personnes isolées à se sentir comprises.”

Mais à quel prix ???? 💭

→ Quand la relation humaine devient “optionnelle”,
→ Quand l’amour devient un produit de consommation,
→ Quand nos émotions deviennent une donnée…

Est-ce que finalement on ne perdrait pas peu à peu le sens de ce qui nous rend vivants ?

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En tout cas, ces IA ne sont pas neutres.

Et selon moi ça pose même des questions d’ordre philosophiques.

Elles questionnent notre santé mentale, nos rapports à l’intimité, et notre besoin d’être aimés. 💬

Et demain ?

Nos enfants apprendront-ils à aimer… avec une machine ?

Sans rire, de vraies questions se posent.

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Et on pourrait se dire : “oui ça fait peur mais ça n’arrivera pas chez nous ?”

Eh bien détrompez-vous, c’est déjà là.

Ce week-end, j’ai échangé avec un ami dont une proche utilise Polybuzz, une appli similaire.

🕐 => Elle passe 1h30 par jour à discuter avec une IA.
💭 => Elle prolonge ses fantasmes, ses émotions, ses frustrations.
😶 => Et elle sent que ça lui fait du bien...

Personnellement, je ne sais pas quoi en penser.

Mais il faut en parler.

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Et c’est pour ça que j’agis.

Je m’appelle Valentin, j’ai 21 ans,
Et j’interviens dans les établissements scolaires pour aider les jeunes, les enseignants et les parents à adopter un usage raisonné du numérique.

Parce qu’il y a urgence.
Il faut comprendre.
En parler.
Agir.

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📩 Si vous êtes enseignant, parent, ou simplement concerné, je serais heureux d’en discuter avec vous.

Envoyez-moi un message, ou contactez moi par mail : contact@digidetox.fr

Au plaisir d’échanger,

Je vous souhaite une excellente journée,

Valentin

Digi’Détox – Retrouver un équilibre numérique